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littérature américaine

  • La Librairie Ambulante de Christopher Morley

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    • La librairie ambulante, Christopher Morley, books about books, littérature américaine, masse critique Babelio, éditions récamierMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Librairie Ambulante ?

       "J'avais mis ce livre dans ma wishlist en anglais après ma lecture de The Bookseller's Tale (avec à peu près un million d'autres) alors ce fut une excellente surprise que de le voir sortir en français. Pour ajouter à ma chance, je l'ai reçu lors de la dernière masse critique Babelio."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Helen McGill a 39 ans et lorsqu'elle voit arriver devant sa ferme une librairie ambulante qu'un petit homme roux souhaite vendre à son frère, elle sait que ce dernier va accepter et partir à l'aventure en lui laissant  tout gérer une fois de plus. Alors pour que ça n'arrive pas, elle ne voit qu'une solution, le devancer en l'achetant elle-même..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Le plus étonnant avec ce roman, c'est de savoir qu'il a été écrit en 1917. Le propos est résolument moderne, n'a pas vraiment vieilli, et l'auteur a fait de son héroïne une femme forte, qui sait ce qu'elle veut, et surtout ce qu'elle ne veut plus. Malgré son caractère volontaire, je l'ai trouvé également étonnamment touchante et l'humour est le liant de cette histoire. Quelle agréable balade dans l'Amérique rurale j'aurais faite en sa compagnie, sans oublier la jument Peg et le chien Bock bien sûr. Quant à la place de la littérature dans ce court roman, c'est la cerise sur le gâteau.

       Un petit mot sur la couverture qui, je le sais, fait son petit effet. Personnellement, je ne l'aime pas tellement, dans un style trop vu, on a déjà fait mieux à mon goût et surtout, je trouve qu'elle ne colle pas trop à l'ambiance du roman, le summum étant le choix d'une calèche plutôt qu'une roulotte. J'ai peur que cela induise certains lecteurs en erreur et qu'ils soient déçus du contenu, ce qui serait franchement dommage."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'espère sincèrement que les éditions Récamier publieront également les autres romans de Christopher Morley, au quel cas, je serai au rendez-vous."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "La Librairie Ambulante" ?

    Catégories : Lire des Romans 2 commentaires
  • Les Gens des Collines de Chris Offutt

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    • les gens des collines, Chris offutt, gallmeister, totem, enquête policière, littérature américaine Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Gens des Collines ?

       "Je suis tombée en amour devant cette couverture, comme c'est souvent le cas avec Gallmeister. Et c'est tellement le genre de roman que j'aime chez eux que je n'ai pas pu résister."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Alors que Mick Hardin est en permission dans ses collines natales du Kentucky pour régler des problèmes dans son mariage, un meurtre est commis et sa soeur, Shérif du comté, vient lui demander de l'aide..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je ne m'étais pas trompée, c'est la quintessence de ce que j'aime dans les romans édités par Gallmeister. Un héros taiseux, plein de défauts et de blessures mais surtout, d'humanité, une communauté fermée, à part, dont il est indispensable de connaître les codes, et un meurtre. J'ai adoré l'ambiance, j'ai adoré faire la connaissance des gens des collines et j'ai adoré Mick Hardin, le héros, que j'ai vraiment hâte de retrouver dans de futures enquêtes. Plusieurs éléments installent une certaine tension, la nécessité d'agir avant que quelqu'un ne cherche à se venger, sa situation avec sa femme, ou même avec l'armée. Les pages se tournent toutes seules. C'est un roman très court mais je n'aurais pas été contre y rester un peu plus longtemps, dans ces collines, même si les habitants n'y sont pas particulièrement accueillants et d'ailleurs j'y pensais souvent entre deux  moments de lecture, et même encore après l'avoir terminé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La résolution du crime est décevante pour le héros, mais pas pour nous et il est certain que je continuerai cette série. Je pense même que d'ici là, je lirai d'autres romans de cet auteur dont un qui retrace l'histoire d'une famille évoquée dans les Gens des Collines et qui forcément maintenant m'intrigue beaucoup."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Catégories : Lire et Enquêter 0 commentaire
  • Tous les Hommes du Roi de Robert Penn Warren

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    • tous les hommes du roi, Robert Penn Warren, littérature américaine, monsieur toussaint louverture, roman politique
      Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Tous les Hommes du Roi ?

       "Je suis toujours très attirée bien sûr par ces éditions de Monsieur Toussaint Louverture et après avoir examiné les différentes possibilités, j'ai fini par choisir celui-ci, mais les autres restent sur ma wishlist."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Dans les années 30, alors que Willie Stark n'était au départ qu'un pantin dans les mains des huiles de l'État, il finira par tous les prendre de court et devenir gouverneur. Et qui mieux placé que l'ancien journaliste, Jack Burden, son bras droit, pour raconter son histoire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai beaucoup souffert au cours des premières pages. Les 300 premières pages. C'est peut-être un peu exagéré parce que tout est interessant et qu'on a du mal à se décoller du récit, que ce n'est pas le genre de longueur qui nous pousse à sauter des passages sans arrêt, mais il y a de quoi écrire au moins trois romans différents avec celui-ci. Ma conviction que 99% des pavés mériteraient d'être raccourcis se renforce encore. Pour autant, je n'ai pas regretté ma persévérance. Même si on sait pertinemment que tout ça va très mal finir, même si l'ambiance est plus celle d'un roman de gangsters que celle d'une fresque politique, j'ai vraiment aimé la seconde partie. La plume de Robert Penn Warren sait vraiment vous captiver avec une multitude de détails sans importance, plantant son décor de manière hypnotique. Mais cette impression s'attachait aussi aux personnages, leur conférant une dimension irréelle que j'ai moins aimé et comme aucun ne m'était vraiment sympathique, il m'a quand même manqué un petit quelque chose jusqu'au bout."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin, c'est l'apogée de ce récit, comme toute fin de roman devrait l'être. Chaque élément avait été planté là à dessein pour nous amener jusqu'à ce dénouement soigné. Rien n'a été laissé au hasard."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Tous les Hommes du Roi" ?

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